La maladie se répandait comme une traînée de poudre, les gens se terraient chez eux. J’étais la seule à être dehors, transie de froid, à la recherche des herbes dont j’avais besoin pour mes sortilèges. C’est là que je la vis : une petite fée grelottante, tentant de capter la chaleur d’une chandelle à travers une fenêtre. Je ne pouvais la laisser là. Je l’attrapais et la nichais dans mon cou, le temps de rentrer à la maison.