«C’était un matin glacé d’hiver. Une épaisse couche de neige recouvrait le sol. Quelques plantes rebelles tentaient de se frayer un chemin dans le labyrinthe cristallin tombé là veille. Au loin, l’on pouvait apercevoir une forêt. Les arbres , dénudés de leur feuillage, se découlaient dans le ciel telle une dentelle. Entre les troncs, une pâle lueur persistait. En s’approchant, l’on pouvait distinguer une cabane. Une construction de pierres, dont les seules ouvertures étaient la porte ronde de bois, et une petite fenêtre assortie. C’est à cette fenêtre qu’une Nymphe toqua. Gelée, tremblotante, elle se rua dans l’atelier. Tout ce chemin parcouru, pour m’apporter sa dernière paire d’ailes»